Clichés de vie des hommes préhistoriques de Mikouloungou 4 (Sud-est du Gabon)

Dr Martial Matoumba, Chargé de recherche,IRSH/CENAREST (Gabon), martialmatoumba@gmail.com

Le site archéologique Mikouloungou 4 (carte 1) a été découvert en 1983 près de la ville de Franceville dans le Sud-est du Gabon (Afrique centrale). Gérard Delorme, Ingénieur géologue responsable du service des « prospections extérieures » de la COMILOG pendant 18 ans (1968-1986), a mis au jour ce site sur le « chantier du Transgabonais, au pied des Mts Mikoulongou ». Partiellement remanié, ce site, qui a conservé d’importantes portions en place, hébergeait des niveaux archéologiques de pierres taillées pour les plus anciens et de poteries pour les plus récents. Ces poteries, retrouvées en association avec des charbons de bois sous un mètre de recouvrement, remontent à calAD 680-993 (Gif-6121 : 1230± 70 BP).

Les Nations Unies et la coordination des activités de développement entre 1945 et 1949

Dr André Adjo, Chargé de recherche en Science politique, Groupe d’Études politiques et de Défense, (IRSH/CENAREST), adjombadinga@gmail.com

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En février et mars 2019, une équipe du Groupe d’Études Politiques et de Défense (GREPOD) en partenariat avec le Système des Nations unies au Gabon, a conduit une étude sur le territoire gabonais. Elle avait pour objectif de mesurer le niveau de perception et de connaissance des actions du Système des Nations unies au Gabon par les populations gabonaises. L’étude a couvert les villes de Libreville, Oyem, Lambaréné, Mouila et s’est faite sur un échantillon de 1905 enquêtés. Cette étude a par ailleurs fait émerger la question de la genèse de l’assistance technique dans le cadre onusien que la présente note s’attelle à mettre en lumière.

Mounana : la quête d’une activité économique significative post-uranium, 2004-2012

Dr Robert Edgard NDONG, Chargé de recherche, IRSH/CENAREST (Gabon), edgardndong@yahoo.fr

De 1961 à 1999, la vie économique de Mounana est rythmée par l’exploitation de l’uranium, sous contrôle de la Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville (COMUF). Poussive en 1961-1974, l’exploitation de l’uranium connaît une prospérité en 1975-1986 puis décline en 1987-1999 (R. E. Ndong, 2009, p. 118-119). Le déclin de la COMUF, conséquence de la combinaison de causes exogènes et endogènes, est synonyme de sa fermeture.. Déjà repoussée en 1993, la fermeture de la COMUF est officiellement annoncée le 12 décembre 1996.

Freins inattendus à la relance économique au Gabon : nids de poule, contrôles routiers, embouteillages (2015-2020)

Dr Judicaël ETSILA, Chargé de recherche, IRSH/CENAREST (Gabon), hettsila@yahoo.fr

Depuis près de cinq ans, il y a un concept érigé en dogme qui taraude les esprits des gouvernants et étreint les populations gabonaises : la relance économique. Autrement dit, une politique conjoncturelle qui a pour but de relancer l’économie du pays dont les capacités de production, au demeurant sous-exploitées et vulnérables, sont fortement ébranlées, notamment par la Covid-19. L’avènement de la pandémie de la Covid-19 rend davantage cette relance impérative du fait des attaques du tissu économique qu’elle entraîne à travers les restrictions nées des besoins de la riposte, dans un pays dont les ressources et la gouvernance sanitaires restent problématiques.

Service public de transport et accès aux établissements secondaires publics dans la périphérie de Libreville (Gabon) : de la pénurie des autobus publics à la montée des transports parallèles

Dr Guy Obbain Bigoumou Moundounga, Attaché de recherche, IRSH/CENAREST (Gabon), moundoungaguy@yahoo.fr

Le service public de transport est le transport assuré à la population par la puissance publique via une autorité organisatrice. Il permet aux usagers de se déplacer dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité, de prix de coût pour la collectivité. Le service public apparaît dans une logique sociale afin de réduire les inégalités sociales. Depuis quelques décennies maintenant, l’autorité organisatrice assure un service public de transport en lien avec les établissements secondaires publics de la périphérie de Libreville. Aborder la question des déplacements quotidiens des élèves constitue un sujet d’intérêt scientifique susceptible de mettre en lumière la logique territoriale pour lutter contre l’exclusion urbaine (P. Teurnier, 2002).

Pour comprendre Kierkegaard

Dr François MOTO NDONG, Chargé de recherche, IRSH, CENAREST (Gabon), motondong@yahoo.fr

Pour avoir consacré l’essentiel de sa philosophie au phénomène de l’existence tel que vécu de façon concrète et poussé nombre de penseurs à sa suite à réfléchir sur cette problématique innovante, Kierkegaard est présenté comme le « père de la pensée existentielle » (G. Georges 1963, p. 9). « Au miroir de son œuvre, c’est surtout la vie citadine qui s’offre à nous, au hasard des flâneries boulevardières, des promenades sur les remparts et des randonnées en voiture à travers les bosquets et les guinguettes de la banlieue »  (Idem., p. 14-15). Cette immense œuvre philosophique, composée d’une abondante bibliographie qui traite des problématiques liées à l’existence et à la religion, aurait dû ou pu le mettre au-devant de la scène regroupant les grandes figures de la pensée philosophique.

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Photo de couverture : rue de Libreville (Auteur : Martial Matoumba)

ARCHIVES

BULSAC n°3, décembre 2020

BULSAC n°2, septembre 2020

BULSAC n°1, juin 2020